Facebook déploie les publicités interrogatives

Facebook ajoute maintenant une nouvelle arme à son arsenal publicitaire. Plutôt que de se limiter à afficher une image avec un très court texte, les annonceurs peuvent maintenant poser une question aux utilisateurs dans l’espace publicitaire. Cette nouvelle méthode prévoit une zone de texte située sous cette publicité afin que les utilisateurs puissent y répondre. Il s’agit d’une variation intéressante puisqu’une question est un appel à l’action provoquant, surtout si la personne a réellement la possibilité de s’exprimer et d’être entendue. De plus, cette façon de faire est moins intrusive puisqu’elle permet de solliciter une action de la part de l’utilisateur sans lui faire quitter le contenu qu’il consule actuellement, comme c’est le cas avec les publicités cliquables. Une fois que celui-ci a répondu à la question, la question et sa réponse s’afficheront alors dans son fil de nouvelles et seront visibles par ses autres amis. Toutefois, les entreprises devront choisir leurs questions et leurs cibles avec prudence puisque cette nouvelle fonctionnalité, contrairement aux publicités permettant seulement de faire un « J’aime », donne la possibilité aux utilisateurs de répandre des commentaires négatifs dans leur graphe social…

Source :
New Facebook « Comment » ad unit launched

  1. #1 par Alexandra le 26 juin 2011 - 12:05

    Bonjour,

    c’est en effet une fonctionnalité intéressante! Cela permet d’augmenter l’interaction avec les consommateurs et je crois que cet ajout sera très pertinent pour certaines campagnes marketing. Le réel défi pour l’entreprise sera d’analyser tous ses commentaires? Quoi faire avec cette information? La discussion est lancée 🙂

    Bonne journée et merci pour ton billet.

  2. #2 par Jean-François René le 26 juin 2011 - 12:43

    Évidemment, dans un premier lieu, l’organisation cherche à augmenter sa visibilité et à augmenter le niveau d’engagement de son audience en les amenant à répondre à une question. Ils espèrent dans un 2e temps influencer l’affect du réseau de contacts des gens exposés puisque la question et sa réponse se retrouveront sur le babillard du répondant.

    Selon le niveau de réponse obtenu, l’organisation peut se retrouver avec une certaine quantité de données textuelles qu’elle peut exploiter de diverses façons. L’important sera de bien aligner la nature de la question avec l’usage espéré. Les possibilités incluent notamment le crowdsourcing puisqu’il est possible de faire faire un remue-méninges public par l’audience, l’identification des mots clés récurrents provoqués par le sujet afin de les utiliser dans les campagnes PPC sur les moteurs de recherches ainsi que toutes les autres possibilités qu’offre normalement la recherche qualitiative rudimentaire.

    Quelqu’un a d’autres idées?

  3. #3 par bellsaid (@bellsaid1) le 26 juin 2011 - 15:32

    Je trouve ton article intéressant et que Facebook tente d’exploiter au maximum tous les opportunités qui s’ouvrent et essaye d’en tirer le maximum de revenu. Dans cette initiative intelligente pour accroître sa part du marché publicitaire, Facebook a lancé sa nouvelle application « sponsored stories » qui permet à l’annonceur d’apparaître comme parraineur, sous certaines conditions, dans les discussions entre amis. D’une autre manière les pousser à cliquer. Comment ça marche? Facile.

    Supposant que ton ami s’intéresse au café starbuck. Tu auras un message ou une photo sur ta page t’invitant à cliquer et tu seras dirigé vers la page de ton ami pour donner ton avis sur le produit.

    L’idée est simple mais cela posera des problèmes de discussion entre amis et la transformera à une sorte de publicité à ton compte et tu risques de perdre des amis sur Facebook qui n’aime pas trop cliquer chaque fois que tu leurs demandes.

    Said

  4. #4 par Jean-François René le 26 juin 2011 - 17:41

    Les « sponsored stories » sont aussi une nouvelle technique intéressante que Facebook a lancée. Toutefois, je considère qu’elle n’est pas très dérangeante ni intrusive étant donné qu’elle s’affiche dans la colonne de droite tout comme les autres types de publicité. De cette façon, elle n’intervient pas directement dans la discussion et est clairement identifiée comme étant une « sponsored stories », ce qui évite qu’elle soit perçue comme une sollicitation de la part de l’utilisateur mentionné dans la publicité. [1]

    Un autre aspect plus technique est que le fait de cliquer sur la « sponsored story » n’amène pas dans la discussion mentionnée ou à tout autre action qui a pu être mentionnée puisque la destination de ce type de publicité est choisie par l’annonceur. Typiquement, les annonceurs choisiront de mener vers leur page Facebook, la « Facebook Place » associée à leur commerce, à leur application Facebook mais ils demeurent libres de spécifier toute adresse Internet vers laquelle ils désirent amener du trafic. [2]

    [1] https://www.facebook.com/help/?page=18921
    [2] http://www.insidefacebook.com/2011/02/08/sponsored-stories-self-serve/

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